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L'interstice
21 octobre 2017

Idγlle estudiaŋtine

 

 

Concours de nouvelles de science fiction

 

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Emergeant d’un néant blanc et profond, l’esprit de M%sh retrouva progressivement une conscience limpide. La mise en veille avait été aussi dense qu’un algorithme et la transition douce comme un lissage gaussien. Il se réveilla heureux d’avoir enfin fini sa huitième année et nerveux à l’idée d’attaquer la neuvième. C’était l’année du grand saut dans le monde de l’Université, la dernière avant le Travail, celle où il allait devoir donner la pleine mesure de son intelligence. Il espérait que ses ennuis de santé étaient maintenant derrière lui et qu’il aurait la force d’affronter cette étape décisive où il allait devoir penser seul, sans l’aide de sa mère. Bien sûr, il savait ce qui l’attendait depuis longtemps déjà, mais il lui semblait que les évènements s’enchainaient à une vitesse vertigineuse.

Le cours des existences s’était tellement emballé ces dernières années que le temps ne semblait plus avoir d’impact sur la vie. Son père avait commencé ses études à onze ans, et il était précoce pour sa génération. Il lui manquait. Ses méninges s’agitaient douloureusement quand il pensait à lui. Il avait pourtant eu une fin paisible. Il avait dix-sept ans, il avait fait son temps. Accablés de tristesse, ils avaient pu être ensemble jusqu'à son dernier souffle. Sa pensée était restée pure jusqu’au bout. Il s’en était allé tout doucement, diluant lentement sa conscience dans la sérénité du néant.

Ses problèmes avaient débuté peu de temps après le décès. Les médecins de la Communauté s’étaient penchés sur son cas sans pouvoir établir de diagnostic. Soudain, il perdait le contrôle de lui-même. A trois reprises, ses crises l'avaient laissé dans un état très critique. Personne ne connaissant cette maladie, aucun traitement n'avait été envisagé. Heureusement, sa mère avait toujours été présente en lui, et elle avait pu l’aider à réguler ses soucis au point qu’il pouvait accéder à l’Université comme tous ceux de sa génération. Mais le règlement était formel : à partir de huit ans, il fallait penser seul, aucune aide extérieure n’était tolérée par la Communauté. C’était l’heure de l’indépendance, son esprit ne serait plus enveloppé et protégé en permanence par Maman. Il lui faudrait faire sans celle qui avait été si douce avec lui, qui avait créé puis éduqué ses neurones, qui l’avait encouragé à se détacher progressivement de son aura, le laissant générer peu à peu une raison personnelle, une conscience propre, un imaginaire intime, tout ce dont son cerveau avait besoin pour affronter le monde extérieur. Mais surtout, c’était la seule qui savait comment le calmer et apaiser ses tensions cérébrales. Il allait devoir se débrouiller sans son pare feu télesthésique naturel.

Maintenant qu’il était seul, son esprit lui semblait aussi vaste qu’une méditation transcendantale et aussi vide qu’une doctrine totalitaire. Il avait peu de temps pour en explorer tous les recoins et découvrir une partie de sa vraie nature. C’était tout aussi grisant qu’effrayant, il sentait toute la puissance de son potentiel créatif et analytique en germe prêt à accueillir le flux de la connaissance pour se manifester.

 

L’heure de la connexion avec le Doyen de l’Université approchait et M%sh nerveux, sentait ses cortex sensoriels s’agiter. Pour l’instant il gardait le contrôle; il pensait à son père, à son flegme face à des situations bien plus compliquées que la sienne aujourd’hui.

Quand la liaison débuta, il était à peu près calme. Le Doyen expliquait les détails du cursus aux nouveaux étudiants. M%sh allait découvrir les disciplines disponibles. C’était la première fois qu’il était en contact avec un intellect aussi puissant que le Doyen, capable de communiquer avec des foules entières. Il devait rester très concentré car l’échange serait bref pour ne pas trop fatiguer ses jeunes et fragiles neurones. Il lui faudrait faire le bon choix. La recherche allait très vite, les cursus étaient épuisés en quelques jours, il fallait trouver celui qui serait le plus prometteur pour pouvoir s’engager dans la bonne voie professionnelle.

Il fut tout de suite saisi par la pensée vigoureuse et complexe du Doyen, qui se déployait en de multiples ramifications dans une arborescence très touffue. Tout son esprit devait s’employer pour suivre ces raisonnements. Il était aussi très impressionné par le fourmillement cérébral silencieux de la centaine d’étudiants avec qui il était connecté. Il se faisait tout petit, évitant le plus possible de générer des signaux involontaires. Le Doyen énumérait les nouveaux cursus : cosmocybernétique appliquée, phosphorologie pratique, émanation subtemporelle, écosismologie ambiante des synapses, paratechnologie postcataclysmique…

M%sh ne connaissait aucun de ces domaines. Chaque jour apportait son lot de découvertes décisives pour l’humanité, et en seulement quelques dizaines d’heures d’études, le cursus était achevé grâce aux formidables capacités intellectuelles de sa génération.

Le discours du Doyen terminé, M%sh pu déconnecter et se reposer un peu. Sa mémoire cache débordait et éclaboussait son cortex d’informations non traitées. Il avait peu de temps pour y mettre de l’ordre avant d’exprimer ses choix. Il essaya d’imaginer ce que son père lui aurait conseillé, mais aujourd’hui il était seul. Il fallait faire vite, il hésitait, aucun cursus ne lui inspirait confiance. Il doutait de pouvoir être à la hauteur face à des études aussi complexes.

Il décida un peu au hasard et informa le Doyen :

- J’ai choisi la paléotextologie. Bien ! Vous commencez tout de suite, vous serez en binôme avec Ma3lia. Objectifs : finir le cursus en deux jours tout en développant vos allers-retours entre pensée intime et extime.

 

 

-JPP 2 ce text!

-1posibl a fer! askip, c l + dur 2 tous

-jsp kwa dir 2su moa ! c 1 truc de viE!

-l’s tomB on va 2manD a Grom

-Dak entouK j rest oklm j fé rien yolo!

-Msk j’lé perdu

-jeteléDjadi 2 fer D sauvegarde C pa grave j te l envoi

-ayé j lé recu j lui text

- Ce matin l'idée m'est venue pour la première fois, que mon corps, ce fidèle compagnon, cet ami plus sûr, mieux connu de moi que mon âme, n'est qu'un monstre sournois qui finira par dévorer son maître.*

 

-Je crois qu'il nous a donné un texte délicat… qu’en penses-tu ? Le début est plutôt simple mais sur la fin, je ne comprends plus rien du tout ! Deux jours pour démêler ce charabia, cela me semble bien court. Ne t’inquiète pas, on va finir par y arriver. Je ne suis pas inquiët, mais nous n'avons pas de temps à perdre.

Je dois rester concentré. L’étude est plus difficile que ce je croyais… Heureusement que Ma3lia a l’air plutôt confiante. J’adore sa pensée, elle est pure comme un pixel transparent, et fraîche, et gracieuse, élégante comme dans un rêve lumineux et bucolique. C’est bizarre, ce qui se passe dans mon cortex insulaire, on dirait que mes nεurones crépitent. Je dois me calmer. Ce cursus est vraiment important, il ne faut pas décevoir la Communauté. De toute façon, maintenant que j’ai son contact, dès la fin des études, si on veut, nous pourrons continuer à communiquer tous les deux.

-Franchement, je comprends pourquoi on a abandonné l’écriture, c’est beaucoup trõp complexe. Mais non, ce n’est pas si compliqué, c’est juste que nous devons nous habituer. Oui, mais cette leçon dure à peine deux joúrs, c’est trop court. Je suis d’accord mais si on a une bonne note, dans une semaine, nous aurons notre diplôme en poche, et finies les études. Tu sàis déjà ce que tu veux faire, toï ? Non, pas vraiment c’est assez vague pour l’instant. Mϕi, c’est parêil. Allez, on y retourne ? D’acco®d.

Il faµt bien que je gère tðutes ces ñouveautés : la paléotextologie, Ma3lia… Espér¤ns que nous réali§erons un travail brillant. Nous pourrions être célèþres tous les deux dans cette nouvelle mątière, et nous n’arŗeterions jaɱais ȡe penser ensemble...

-On dirait que la deuxième partie est codée de façon plus complexe que la première, qu’en penses-tu ? C’est vrai, țu ᶐ raiᵴɵn. Vu ce que dit la troisième ligne, la dernière phrase a sans doute été écrite bien avant les autres. Ṯu veṹx dire, que ṉous aurions ȶrouvé ḑes écrits ᶈlus ӑnciens que les SMS ? Pourquoi pas… les premiers SMS ont été découverts seulement la semaine dernière, rien ne dit que ce sont là les débuts de l’écriture… Tu ne crṏis pas qu’ὃn devrait avertir le Ðoyen pour qu’il ᾓous aide ? Je suis sûre que nous pouvons y arriver sans lui, le Doyen est un génie, c’est évident mais essayons tous les deux, cela vaut la peine.

Qu’ ἔst-ce quἴ se passε aujour&’hui ? J’ąi l’imprešsion ḋe me peŕdre daņs les méānḍres de mớn ešp®īt. La liăison ave© Ma§£ia m’ҽᵯḃᶉɵuiɭlᶓ. Mẽs émỡtỉons sẽ heữrtẹnt à mạ ráišon, ấu risquẹ‌‌ đe pếrtưrbễr  tỏut mỗn ếquíļibre mệntãł. Il mê fặut ắffrờnt€r čet ếtat đ’âme ¢ommệ ûn ašcète en défrågmềntation, ρoᶙѓ rềtrouver mà cθncentration. Ƈőmment me re§saisir ?...

 Incróỷable ! Pöur la premiẽre fớis depửis  biẹn lỏngtemps, je n’aỉ pặs peñsé à Pặpa. Qu’aữrait-iļ fait à mặ plaće ? ȡiffičíle ă điŗe... iɭ ằurait saʼns dởute cĥerchē à reŧrợuver sệs esքriէs. Ƀon, récapitulőns : la semaỉne derniềre, on đécouvrait les prẹmiers đisques durs pré-cataclỵsmiques, d€ux jöurs plus tard le Re¢teur perçặit les secrẹts đe l’écrịture SMS, le lenđemain (łe jour de mes ħᶙit ans et de mợn inscription à l’Universîté) le Doỷen intégrait au cựrsus la sectiộn de paléotextoļogie.

-Iɭ doit y avɵir des cớrrespondậnces entre ļes sýstèmes d’écrĩtures đe chaque partịe. Il nous faut trouver le moyen de décoder la deuxième à l’aide de la première... ma base de données intime me suggère que « idée » pourrait être l’ancêtre de ID. Ȼ’est dếjà un bồn đébut. J’en ai un autre : « matin » aurait donné « mat1 »… tu as remarqué qu’il n’y a aucun chiffre dans la partie finale, peut-être qu’ils ont été inventés en même temps que les SMS. C’ëst pøssįble ēn effėt. Les différences de styles sont vraiment bizarres, autant le SMS est épuré, autant l’autre est ampoulé et alambiqué.

 « Ampøulé »… « alåmbiqué »… ełle éčhange avec ūne telļe fluidité, êlle choîsit tøujóurs les tërmes jústes, sä pensée jåillìt cðmme ūne intuītion ïnopinée, č’est sį þeau… mais møi… īl fàüt qµ* j& reÞöse un pëu m■n ešp®īt.

Ǭu’ɇȿt-če ɋȕi ɱ’ảɍriʋɕ ? Ɉe nề mẫìtríȿe plưs rỉen. Quēļque chớse pārt dư płus prơfờnd đe mọi ẹt mỡntë, mờñtễ čomme đes rệminỉscences ancestr@les. Pỡurquoi personnẹ ne m’ạ jamais rìen dit sur ce gềnre de probłềmes ? Č’est dur d’avoir ȟuᶖt ans, et jệ suis tóut seul ! Ựne seuļe chờse est sûre, č’est depuỉs que je coñnais Ma3lia que je sưis dans ¢et ệtat !

-Et « corps », tu comprends ce que ça que veux dire, toi ? Nồn, pẳs dụ tọut. C’est étrange, c’est un des seuls mots de la fin du texte qui a trois consonnes qui se suivent, « corps » est peut-être commun aux deux langages. Pợssíbłe… îl ſauđrặit qûẽ…

-M%sh, mon fils ! Mamán ? c’est tøi ? pɵuŗɋᶙoi tü m’aš interrompú ? Oui juste un instant je voulais savoir si tout allait bien. Mãis, Maman tữ saỉs bien qưe łe protocờle interdit que nouš ñous connếctions pendẫnt mon cursus, et puís… Mais, M%sh, tu es sûr que tout va bien ? Mặis oui, Maman, tout và très bien ! Bon, bon d’accord, c’était juste pour te faire un petit coucou, mais tu es bien sûr que ça va ? Mạman, j’ai huit ans, je peux me débrouiller seul maìntenant, tu me déranges, je suis occupé et si le Doyen l’apprẻnd… Ne t’inquiète pas, j’ai été discrète, je m’en vais tout de suite, mais fais attention à toi !

 

-M%sh tu es là ? Ởui, excuse-moi, un prỡblème de cớnnexion sẫns doute… où ẽn étions-nouš ? « Corps » nous pose des problèmes. Ặh oưi ! Ẳłorš, iļ ſaût p€ut ếtre ¢hẽrchẹr đans nos ßases đe doñnées.

Ỉmpossißle d’ouvrìr cette satặnée base đe dồnnées… vợilà, je sủis ɓloɋᶙě dặns ɱon irréắlité incȭnscíente ɨnʂtåϸle, ¢’est lã fļuidịté et la tẽnđresse de ses connexîons qui m’aßsorbent. Où ešt pӑᵴᶊě ᵯɵn cừrsus ? ił ᶁɵiț êȶrᶓ perđu ɋueɭqᶙɜ pӑᶉt ẫu ſonđ de mẵ cộnscience.

-kEr, orEr, spor, voilà ce que j’ai trouvé de plus proche mais rien qui ne puisse traduire « corps ».

Je mẹ ſous đe cệ que vểux dỉre « corps », « compagnon » ỡụ « monstre sournois », je ñe vẹụx jušte płus être cỡinčé ềntre ļes đéchargếs sặúvages de mẻs n€urones et ᶁes raîsonחeмenтs sưr l'écгiturэ.

-Nous avons encore des mots difficiles comme « monstre », « âme » ou « maître », à croire que si la première partie est bien la plus ancienne, la syntaxe s’est simplifiée au cours du temps. C’est quand même bizarre qu’une civilisation comme la nôtre ait pu oublier totalement l’écriture… sans doute une des conséquences du Grand Cataclysme de 2051… peut être qu’on ne l’a pas oubliée mais qu’elle a fini par devenir inutile, tout simplement… ce sont les grands mystères de l’évolution… qui ne font pas beaucoup avancer notre étude. Je ne vois pas comment nous pourrions tout déchiffrer dans les temps. Si jamais nous n’y arrivons pas, j’ai une petit idée de conclusion, ça vaut ce que ça vaut, mais c’est déjà ça : « L’écriture SMS est la quintessence de la langue écrite, qui expurgée de toutes ses fioritures, a fini par se dissoudre d’elle-même pour atteindre le stade ultime de la télépathie ».

Êlļe ešt cổmplễtement aßsốrbée pặr l’étuđe, c’est norm@l qu’eļłe ne s’iиtểrяesse păs à mỏi… il ſaủt quể j’ắrrîvẹ à lui expłíզuer ce qυi м’arrίve… αprȅs tσut, c’εst aυssi uη مeu à ςause d'eاle, iا fаنt գu’эlle يacիe…il fauե զu’eւle ო’aide.

-Τυ դε τrهυves ράs, զሀ’iا λ a queІqυε ςнoᵴe dε вiẓaṝre äuj ۀuяd’ḩui ? Non… qu’est-ce que tu veux dire par là ? le texte est bizarre, ça c’est sûr ! Nởn נe חe קaяle pàs du τeжte, τừ ne reیsens ρẫš ɋuẹlqцe chờse de bịzarre, ằ ļ’iлtéríeur đe toi ? Ah… non, c’est juste étrange de commencer les études, d’être connecté avec toi, d’ailleurs, oui, tu es parfois bizarre et je n’arrive pas toujours à bien saisir ta pensée… Vớilà, ¢’ešt exăcтemệnt ce quĩ m’arríve ầussì, depưis quế noửs soшmẹs conñectés, jẽ ne sậis pas če quị m’ắrrive, je sềns мợnter en mồi đes cнosếs… uп dềbit ịncroỹaßļe, une ßanđe passẳnte trểs larğe et des ễchangeš neurôậtomîques contìиus… pás tối ? Euh…pas vraiment, non… en fait c’est surtout toi que je trouve bizarre parfois. Măịs… c’ẽst tạ pệиsée quỉ mẽ troußļề, ełļệ ẻšt, ếñfỉй tữ ễs sĩ… coოмẹnt đîrệ… từ ếs sị sịლplế, ẽt… šị nằturệļłệ, €nſìn… c’ệst სỉэn ! D’accord… merci, mais pourquoi est-ce que tu penses à tout ça ? لe nპ کặĩs مặš… pბنr քტữvồîr… ëղfỉn, ợդ pớվrrặỉե… cፀnፐiከũẹr d’ếchánğẹr énsêmblế, ẽnfìn jệ vễưx đîr€ cớntîñữẹr d’ằvỡịr čệttẹ łịẳíšợñ ễt… Ok, d’accord, mais c’est ce que nous faisons depuis le début non ? et puis je te comprends de moins en moins bien. Θυι, ρằrδόη, c’εst vrάi, эиғιη πθn ! jẽ vỡμđяắíš qửê, tυ vσĩš ηơụs sỗyởns vrẳíო€nт ļíếš pặr… ẹt pûịš… jê η’ếñ šẩĩs rîểη, l@ísse τθოხᶓr, ởứßłỉệ ςá…

 

-Mẫ3łíằ ? Ởù ẽš-եư, յ’ảî քệrđư łẻ ֆĩgnầl, եự ềs ļà ? Ȑệviểրs, ʝê Ե’€ñ ȿцקּρɺᶖҽ !

 

-Je suis là mais je ne comprends presque plus rien à ta pensée. Le mieux serait de faire une pause je pense… tu m’as l’air épuisé ! de toute façon, on n’avance pas beaucoup. M%sh tu es là ?

-M%sh ?

-M%sh ?

-ἒἵὸὯ╫Ⱶῶς%*¨/§ █…

 

 

 

 

Ma3lia essaya plusieurs fois de rétablir la liaison sans succès. Affolée, elle avertit le Doyen qui appela le médecin universitaire. Après une brève analyse cérébrale il déclara la cessation mentale et la mort de M%sh. La cause du décès ne put être déterminée avec précision. Chaque génération devenait de plus en plus fragile, comme si l’humanité se désagrégeait peu à peu. L’esprit de M%sh était retourné au néant dans un tourbillon incontrôlable, emporté par la passion, le stress, le désir, un fidèle compagnon, un ami plus sûr, un monstre sournois qui avait fini par dévorer son maître.

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